Farah Bouassida, future ingénieure en systèmes de communication
Farah Bouassida a décidé de relever le défi de devenir ingénieure. Sa curiosité pour les nouvelles technologies l’a amenée à étudier les «Systèmes de communication» à l’EPFL. Elle livre ses impressions sur ses études et les problèmes concrets qu’elle a plaisir à résoudre, en partie grâce aux maths.
Je suis née au début des années 90, ma génération a donc vécu tous les grands changements technologiques: la démocratisation d’internet, des téléphones portables, l’utilisation de la 3G et autres. Je n’ai jamais porté trop d’intérêt aux ordinateurs mais avec le temps je trouvais le fonctionnement de ces technologies de plus en plus impressionnant.
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Formation
Ingénieur-e en systèmes de communication (EPFL)
L'ingénieur-e en systèmes de communication imagine, conçoit, développe, gère et sécurise des réseaux de communication. Ces réseaux permettent l’échange de grandes quantités d’informations, d’images, de sons, de films, et tout cela de plus en vite! L'ingénieur-e en systèmes de communication travaille au carrefour de l'informatique, des mathématiques et du génie électrique. C’est un domaine en constante évolution. Suivant l’entreprise, il/elle travaille en tant qu’ingénieur-e de développement (matériel/logiciel) ou ingénieur-e système. Il/elle collabore souvent avec des chercheurs, des commerciaux et d’autres spécialistes de l'informatique et des télécommunications.
Perspectives professionnelles
Entreprises ou administrations qui doivent mettre en place et gérer un réseau informatique (multinationales, banques, centres hospitaliers), compagnies de télécommunications, ou sociétés de services qui se développent autour d'internet. La technologie, le management, le marketing, les bureaux d'ingénieurs conseils (consultant-e), la recherche et l'enseignement (formateur/-trice) sont un aperçu des orientations possibles de carrière. Il existe des opportunités d’évolution au sein des entreprises: d’abord chef-fe d'équipe, puis chef-fe de service, responsable de département et enfin directeur/-trice.
Bachelor
1e année: mathématiques, physique, informatique (ex: programmation, conception de systèmes numériques). Cours théoriques, exercices et travaux pratiques. Informations détaillées ici.
2-3e année: essentiellement des cours en informatique/systèmes de communication, par exemple: sécurité des réseaux, communication digitale, intelligence artificielle, architecture des ordinateurs, traitement quantique de l’information, etc. Mais aussi des cours de chimie, mathématiques, physique et électronique et un projet de semestre dans un laboratoire. Informations détaillées ici.
Master
Master en «systèmes de communication», avec spécialisation dans l’un des domaines suivants (cours en anglais): Wireless communications, Signals, images and interfaces, Netwoking and mobility, Internet computing, Information security. Stage en entreprise ou laboratoire d’une durée de 8 semaines à 6 mois, combinable avec le projet de master.
Des formations d’ingénieur-e HES en télécommunications (bachelor) sont aussi proposées dans plusieurs hautes écoles de Suisse romande (Fribourg, Genève, Yverdon).
Des formations d’ingénieur-e HES en informatique (bachelor) sont proposées dans les HES de Bienne, Fribourg, Genève, Neuchâtel et Yverdon.
Satisfaire ma curiosité
Pour moi, la filière «Systèmes de communication» à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), pouvait répondre aux questions qui se bousculaient dans ma tête et m’ouvrir les portes du travail dans un domaine d’avenir. Ce qui m’a aussi encouragée pour ces études, est le fait que j’avais un bon niveau en mathématiques. Par ailleurs, je prenais comme challenge le fait de devenir ingénieur, un métier qu’on attribue malheureusement plus aux hommes qu’aux femmes.
Au cours de mes études, certaines matières, comme l’intelligence artificielle ou la sécurité des réseaux, m’ont beaucoup plu. J’avoue que d’autres, comme le traitement des signaux, m’intéressent sans que je projette d’en faire mon métier. Nous apprenons à sécuriser les réseaux de communication, à améliorer des images ou du son. Cela m’a étonné de voir que tous ces domaines utilisent les bases de mathématiques que nous apprenons les premières années de Bachelor.
Pas besoin d’être un «geek» pour y arriver
On passe d’une formation générale à plus de précision et de pratique durant le Master. Dans le cadre des cours, il y a aussi des projets à réaliser. Par exemple, il fallait faire des recommandations musicales au moyen d’un programme qui étudie tes habitudes et prédit ce qui est susceptible de te plaire. J’ai aussi fait pas mal de programmation et appris beaucoup de langages informatiques parce que cela m’amuse beaucoup et que, à la fin, j’obtiens un résultat concret. Tout ça me semble impossible à faire à chaque fois que le professeur expose le contenu de la matière! Mais avec de la persévérance et l’encadrement dont on profite à l’EPFL, je m’étonne de réussir à accomplir des tâches qu’on associe aux «geeks».
Un métier alliant informatique et pédagogie?
En étant en deuxième année de Master, on est encouragés à faire des stages et à trouver sa voie. Au fil des années, j’ai réalisé qu’il existe de nombreux débouchés dans divers domaines. Honnêtement, avoir beaucoup de choix ne m’aide pas à me décider facilement sur mon métier futur. Mais cette année, j’ai découvert que l’informatique pouvait se mettre au service de l’apprentissage. Maintenant, on construit des robots qui aident les enfants à apprendre l’écriture et on propose des centaines de cours gratuitement en ligne. J’ai beaucoup apprécié que la technologie aide la pédagogie et je songe peut-être à continuer dans ce domaine.
Cécile Piot, étudiante en sciences et technologies du vivant
«Parce que notre société doit faire face à de plus en plus de problèmes de santé, il reste énormément de découvertes majeures à faire dans le domaine des sciences de la vie.»
Intrigué-e par les propriétés de la matière, à l'échelle du nanomètre ou de l'infiniment grand? Alice Jakobovits parle de son choix d'étudier la physique à l'EPFL, bien qu'ayant obtenu une maturité littéraire.
Clément Coquillat, étudiant de master en géographie, mention «études urbaines»
La géographie ne se limite de loin pas à l'apprentissage des noms de cours d'eau ou de capitales. C'est un domaine passionnant et multidisciplinaire alliant sciences environnementales et humaines.
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